
Pour chaque typologie d'ouvrage, l'analyse s'est notamment concentrée sur les évolutions des consommations énergétiques finales et primaires (kWh/m²/an) et les émissions de gaz à effet de serre (kgCO2eq/m²/an) entre 2022 et 2023.
Ainsi :
- Les bureaux ont vu leur consommation finale diminuer de 7,1 %, "une trajectoire en ligne avec les objectifs du décret tertiaire, à condition que les efforts se poursuivent", souligne l'OID. Ces résultats s'expliquent notamment par la généralisation du télétravail.
- Les centres commerciaux : la baisse constatée atteint 13,5 % et ce malgré une hausse de fréquentation de 2 %. Certaines données concernant les consommations des parties locatives privées (boutiques) manquent encore néanmoins.
- Concernant les bâtiments logistiques, les résultats diffèrent selon que les ouvrages nécessitent ou pas le maintien d'une certaine température. Ainsi, les infrastructures de froid connaissent une stabilisation de leurs consommations tandis que celles des entrepôts à température ambiante reculent de 8 %.
- L'efficacité énergétique des établissements de santé progresse (baisse des consommations de 4,3 %), malgré une utilisation des bâtiments stables (Ehpad) voire en augmentation (hôpitaux et cliniques).
- Dans les hôtels, la consommation finale a diminué de 6,1 % et ce malgré un retour des niveaux de fréquentation observés avant le Covid. "Les gisements d'énergie sont plus importants dans les hôtels les plus luxueux."
- Une baisse modérée des consommations a été observée dans le résidentiel collectif : -2,1 %, due notamment au verdissement du mix énergétique qui a également permis de réduire les émissions de gaz à effet de serre.
L'ensemble des résultats est disponible en cliquant ici.