Dans le détail, il s'avère que tous les métiers sont concernés. Les spécialistes de la couverture, de la charpente et d'isolation des toits aussi mais de manière moins brutale que ceux du chauffage ou des menuiseries par exemple. Aucun département n'est épargné et "la majorité d'entre eux présente une baisse d'au moins 10 %". L'Île-de-France est particulièrement touchée : en Seine-Saint-Denis, la chute atteint même 25 %, 24 % dans les Hauts-de-Seine et 23 % à Paris. La faute aux JO ? Peut-être : "les nombreux chantiers en cours ont rempli les carnets de commandes des artisans du BTP, rendant inutiles de facto la nécessité d'être labellisé RGE."
"Dès lors que le recours à un artisan RGE est indispensable pour bénéficier des aides à la rénovation énergétiques, on constate que tous les Français ne peuvent y accéder et que logiquement, le nombre de rénovations et les aides ne peuvent augmenter", insiste Heero qui ajoute : "On peut s'interroger sur la pertinence et l'efficacité des multiples réformes engagées depuis des années pour amplifier la dynamique de rénovation énergétique des logements, sans traiter le premier goulot d'étranglement qui est le manque d'artisans RGE."