Cette réduction des gaz à effet (GES) de serre est "plus accentuée qu’en 2022 (-2,7 % observés entre 2022 et 2021) et le niveau atteint est même plus bas qu’en 2020 où la combinaison de la crise du Covid-19 et d’un hiver peu rigoureux avait contribué à une très forte réduction des émissions de GES pour atteindre le niveau de 392 Mt CO2e, hors puits de carbone", insiste l'organisme.
Dans le bâtiment plus spécifiquement, le chiffre s'établit à - 6 % en moyenne par rapport à 2022, soit 3,9 Mt CO2e évitées "avec des baisses plus particulièrement marquées de janvier à mars, en septembre et en décembre". Ce constat s'expliquerait notamment par la poursuite des comportements de sobriété des ménages et entreprises, les rénovations thermiques des bâtiments mais aussi l'inflation et… la météo.
Au global sur l’année 2023, le secteur résidentiel-tertiaire atteint, avec 60 Mt CO2e, le niveau d’émissions de GES le plus bas depuis 1990. Enfin une bonne nouvelle !