(c) AQC Principale observation de cette étude : "le nombre de dommages moyens par bâtiment semble légèrement plus élevé sur les bâtiments en ITE (2,20) qu'en ITI (1,98)", expliquent ses auteurs mais avec une répartition des dommages en part de l'effectif comme en part des coûts et par lot technique qui varie peu entre l'un et l'autre. "En revanche, en ITE, les désordres sur menuiserie de fenêtres et portes-fenêtres sont deux fois plus représentés en pourcentage de dommages (12 % contre 6 % en ITI) et plus encore en termes de coûts (10 % contre 4 % en ITI)." Quant aux dommages sur balcons et éléments de façade rapportés comme les brise-soleil ou les auvents ne ressortent qu'en ITE.
L'AQC en conclut donc que "l'ITE serait bien plus sujette que l'ITI aux dommages liés aux éléments de façade ponctuels comme les fenêtres ou les éléments rapportés. L'hypothèse la plus probable pour expliquer ce phénomène est la gestion plus délicate des interfaces liées à l'étanchéité sur les façades en ITE".
Pour ne pas entrer dans ces statistiques, retrouvez notre fiche technique sur les préconisations de mise en œuvre des jonctions entre système d'ITE sur support béton et fenêtres en cliquant sur ce lien !
*Les données ont été récoltées dans le cadre d'une thèse CIFRE (dispositif des Conventions industrielles de formation par la recherche) avec le laboratoire Environnement numériques cultures architecturales et urbaines (ECVAU). Toutes les infos ici.
