Alors qu’en un an, les volumes de vente ont chuté de 17% et les prix des maisons et appartements anciens de 4%, l’impact de l’étiquette énergétique sur les prix a progressé en moyenne de 19% pour les appartements et 21% pour les maisons. "Si on compare ces chiffres les plus récents sur les transactions de 2023 avec ceux de la plus ancienne étude des notaires sur les transactions de 2019, l’écart de valeur entre un bien basse consommation (dit BBC) avec un DPE A ou B et une passoire thermique (DPE F ou G) a progressé de 72% pour les appartements et 71% pour les maisons !", précise Vasco, société propose des alternatives au crédit pour financer la rénovation énergétique. Avec des variations selon les régions. Ainsi par exemple, en Nouvelle-Aquitaine, une maison BBC vaut 51% de plus qu’une passoire thermique alors que l’écart entre ces deux types de bien est seulement de 18% en Île-de-France.
Rentabilité
Elle ajoute que "en ne prenant en compte que les économies d’énergie potentielles d’une rénovation, l’équation financière est souvent difficile à équilibrer. En revanche, si l’on intègre à ce calcul la plus-value immobilière générée par ces travaux au moment de la revente, la grande majorité des projets de rénovation d’ampleur deviennent largement rentables".