Ces trois dernières années, 32 % des recrutements concernent un jeune sorti de l’enseignement supérieur. Il s’agit là d’une moyenne cependant car des disparités apparaissent en fonction de la taille de l’entreprise. Ainsi, pour celles comptant moins de 11 salariés, le chiffre tombe à 17 % tandis que pour les structures de plus de 300 salariés, il grimpe à 79 %.
Sur ces 32 %, près de la moitié a un diplôme Bac+2 (BTS, DUT…) et 36 % Bac+4 et 5 (master, ingénieur…). Des niveaux de formation fortement recherchés par les entreprises, notamment lorsque les cursus sont plutôt généralistes. « Les jeunes diplômés de l’enseignement supérieur sont recrutés prioritairement sur des fonctions d’encadrement de chantier (45 %) et sur les fonctions études (44 %) », expliquent les auteurs de l’étude qui insistent également sur le fort enjeu auquel sont confrontés les recruteurs : la fidélisation. Ainsi, 59 % des jeunes recrutés dans les trois dernières années étaient encore en poste au moment de l’enquête. À noter que « les entreprises de 300 salariés et plus sont celles qui rencontrent le plus de difficultés à conserver leurs jeunes diplômés. Bien souvent le passage par ce type d’entreprise offre par la suite des opportunités professionnelles dans la filière qui apprécie cette première expérience professionnelle et la formation initiale qui a été suivie ».